Programmes De Développement Plantes À Racines Et À Tubercules


  • Approuvé le : 12 septembre 2000
  • Catégorie : Agriculture et Développement Rural
  • Pays : BENIN
  • Région / Département : Département de Borgou
  • Ville : Parakou
  • Préfecture / Commune : Parakou
  • Budget : 2,5 Mds
  • Etat : Terminé
  • Résumé
  • Résumé

    - Le PDRT a été formulé en mars 2000 et rendu effectif en janvier 2001. Il est Cofinancé par le FIDA, la BOAD, le Bénin et les bénéficiaires et a eu comme Institution coopérante la BOAD.

    - Le PDRT a pour objet d’organiser et de promouvoir de façon durable les activités de production, de transformation et de commercialisation des racines et tubercules au profit des ménages ruraux défavorisés dans les zones agro-écologiques favorables à ces spéculations. Cet objectif général se décline en objectifs spécifiques ci-après : i) contribuer durablement à l'augmentation des revenus et à l'amélioration des conditions de vie de 506 580 ménages ; ii) améliorer, de façon durable, la productivité de la culture des plantes à racines et tubercules, leur transformation ainsi que la qualité des produits dérivés ; iii) favoriser l'émergence et le bon fonctionnement d'un cadre institutionnel léger favorable au développement durable du sous-secteur des racines et tubercules ; et iv) promouvoir les infrastructures rurales, notamment par la réhabilitation et le traitement des points critiques de 260 kilomètres de pistes rurales en vue d'un meilleur désenclavement des zones disposant d'un faible taux de desserte.

    - Les activités du PDRT sont reparties en trois (03) composantes opérationnelles interdépendantes et une composante transversale, à savoir : i) Appui à l’amélioration de la productivité des racines et tubercules ; ii) Appui à la transformation et à la commercialisation primaires ; iii) Appui aux institutions de base; et iv) Gestion du programme.

    - Le groupe cible est constitué de l’ensemble des populations rurales des villages retenus, soit environ 330 000 ménages agricoles sur 506 000 ménages de la zone d’intervention du Programme. Les femmes et les jeunes font l’objet de ciblages privilégiés en termes d’appuis en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

    - Le coût du Programme est estimé en juillet 2000 à 11 601 M FCFA HT (12 931 M FCFA TTC). Il est cofinancé par le FIDA à hauteur de 9 750 000 DTS (environ 8 896 M FCFA), la BOAD pour 2 500 M FCFA, les bénéficiaires pour environ 43 M FCFA et l’Etat béninois pour 1 492 M FCFA (taxes et droits de douane essentiellement).

    - La BOAD a été désignée comme Institution Coopérante du FIDA, chargée de l'administration du prêt FIDA et de la supervision régulière du Programme

    - Le siège national du Programme initialement à Cotonou à fait l’objet de transfert à Parakou et celui de l’Antenne Régionale du Nord initialement à Parakou a été transféré à Djougou.

    - Le projet a connu la démission de six (6) agents (le Responsable Financier, le Responsable Suivi-Evaluation et la Secrétaire de Direction du programme) en mars 2002, le Responsable volet Pistes Rurales en juillet 2002, du Spécialiste en production Végétale de l’Antenne Régionale en juillet 2004 et de l’Assistant Administratif et Financier en septembre 2005 et les postes des agents démissionnaires ont été pourvus. En 2007, le Coordonnateur National du programme a suspendu son contrat suite à son élection à l’Assemblée Nationale. Il a été remplacé par le Responsable Appui aux Institutions de Base en novembre 2007.

    - Selon l’accord de prêt FIDA signé le 20 juin 2000 et entré en vigueur le 23 juillet 2001, les activités financées par ce bailleur de fonds s’achèvent le 30 septembre 2008 et la clôture du prêt est fixée au 31 mars 2009. Le prêt FIDA a fait l’objet de deux (02) amendements portant sur le transfert du siège du PDRT à Parakou et de l’Antenne Régionale du Nord à Djougou, d’une part, et sur la réallocation des ressources au terme de la revue à mi-parcours en vue de permettre la poursuite de l’exécution du Programme au regard de la situation de dépassement de certaines catégories de dépenses, d’autre part.

    - Concernant l’Accord de prêt BOAD, signé le 23 octobre 2000 et entré en vigueur le 11 septembre 2001, la date limite de mobilisation des ressources dudit prêt fixée initialement au 10 septembre 2006, fait l’objet de deux prorogations, une le 30 septembre 2008 et l’autre le 31 mars 2009. Par ailleurs, il a fait l’objet d’un amendement au terme de la revue à mi-parcours portant sur la modification des taux de financement passant de 78% à 48% et de 22% à 52% respectivement pour le FIDA et la BOAD.
    - L’Unité de Gestion du Programme a été installée le 15 janvier 2001 et s’est attelée à :
     l’acquisition d’équipement minimum,
     la formation de l’équipe à la compréhension du rapport de pré-évaluation, à l’usage du COSTAB, aux procédures de décaissement des prêts FIDA et sur le rôle de l’Institution coopérante (BOAD),
     l’organisation de l’atelier de démarrage les 18 et 19 janvier 2001,
     la mise en place du Comité d’Orientation et de Suivi (COS) créé par arrêté ministériel n°25/MDR/DCAB/SGM/DPP/DA/CP du 9 janvier 2001,
     l’organisation de l’exécution de l’enquête de référence par les ex CARDER

    - Le Programme a eu sa revue à mi-parcours du 15 au 31 octobre 2006 au cours de laquelle, il a été fait le constat que :
     dans l’ensemble, le PDRT a enregistré un retard important dans le démarrage de ses activités dû notamment au retard dans l’acquisition des moyens logistique (juin 2003) et dans la mise en place du dispositif de terrain (recrutement des conseillers en aménagement et production et des conseillers en technologie et commercialisation en juin 2003)
     l’une des contraintes majeures à laquelle, le PDRT était confronté est la réduction sensibles des ressources du prêt FIDA due à l’érosion monétaire consécutive à la dépréciation du dollars US et au renchérissement des coûts des investissements liés aux différentes augmentations du prix des produits pétroliers, à la lourdeur des procédure de passation des protocoles d’accord avec certaines institutions partenaires publiques
     cette situation a fait a subir au PDRT, une perte sur tous les décaissements effectués par le FIDA d’un montant équivalent 884,2 millions de FCFA. Ce qui constituait contrainte pour la poursuite des activités prévues et l’atteinte des résultats attendus
     pour y faire face, le PDRT devrait: (i) introduire une requête auprès du FIDA et de la BOAD pour une réallocation des ressources du prêt FIDA et la révision de la clef de financement (52% part BOAD et 48% part FIDA), (ii) procéder à la révision du cadre logique du Programme pour prendre en compte les évolutions intervenues depuis le démarrage, (iii) élaborer un plan d’actions prioritaires qui sécurise le PDRT, lui permet de s’achever à la date prévue par l’accord de prêt tenir compte et de consolider les acquis et garantir la pérennisation des investissements réalisés. Le financement dudit plan sera assuré par les ressources disponibles sur les prêts FIDA et BOAD (945 millions de FCFA) et la contre partie nationale qui devra mobiliser des ressources additionnelles (700 millions de FCFA)

    - Les solutions envisagées au cours de cette mission de revue à mi-parcours pour sortir le PDRT de cette situation de crise qui compromettait la poursuite de ses actions, ont fort heureusement reçu un écho favorable auprès des bailleurs de fonds, de l’Etat béninois et du PDRT. Ainsi :
     en fin 2006, le PDRT a : (i) élaboré avec l’appui des bailleurs de fonds (BOAD et FIDA), le plan d’actions prioritaires couvrant les années 2007 et 2008, (ii) procédé à la révision de son cadre logique au cours d’un atelier des cadres de l’UGP, intervenue le 18 novembre 2006.
     en 2007 il y a eu :(i) la réallocation des ressources du prêt FIDA en vue de permettre la poursuite de l’exécution du Programme au regard de la situation de dépassement de certaines catégories de dépenses (ii) la modification des taux de financement passant de 78% à 48% et de 22% à 52% respectivement pour le FIDA et la BOAD et (iii) l’apport d’un financement du Budget National d’un montant de 750 millions de FCFA au titre du Programme d’Investissement Public de l’année 2008 pour permettre au PDRT de faire face au gap constaté lors de la revue . et de mener son plan d’actions prioritaires selon le scénario retenu au cours de la revue à mi-parcours d’octobre 2006.

    - Processus d’achèvement : Le processus d’achèvement du Programme, a été mené selon les étapes et délais décrits dans les directives du FIDA de juin 2006. En Août 2008, la CSE a bénéficié de l’appui d’un consultant du cabinet « EAR Development » pour élaborer le projet de rapport d’achèvement du PDRT à soumettre au consultant du FIDA devant appuyer l’UGP pour la finalisation dudit rapport d’achèvement du Programme.
    En décembre l’UGP a effectivement reçu l’appui du consultant du FIDA. Au cours de cette mission d’appui, ce dernier a eu un entretien avec le Coordonnateur du PDRT, une séance de travail au PNUD et une séance de travail avec le DPP/MAEP, le SG/MAEP et aussi avec la Mission Résidente de la BOAD.
    Ensuite le Consultant a eu également une séance de travail avec les Responsables de Composante et de la cellule de Suivi-Evaluation ainsi que leurs assistants. L’objectif de cette dernière séance était pour le consultant de faire avec ces derniers une description du processus d’élaboration du rapport d’achèvement et de prendre connaissance des documents élaborés par ceux-ci dans le cadre dudit rapport.
    Au terme de la mission et après une visite de deux semaines sur le terrain, pour des entretiens avec les populations bénéficiaires de la zone du Projet PDRT, la mission a présenté les résultats du projet aux partenaires du projet au cours d’une réunion tenue le Mardi 16 décembre 2008 à l’INFOSEC de Cotonou (liste des participants en annexe).

    - Malgré ce retard accusé au démarrage et les contraintes de la revue à mi-parcours vites surmontées, le Programme a sur le plan des réalisations physiques, mené un grand nombre d’actions en direction de ses groupes cibles et dont les plus importantes peuvent se résumer comme suit :
     le développement d’un partenariat dynamique avec les structures étatiques, avec notamment les Prestataires chargés de zone, les Centres Régionaux de Promotion Agricole (CeRPA) et la Direction de la Promotion et de la Législation Rurale (DPLR), et les organismes privés (prestataires chargés de zones, les structures de gestion des Conseillers en Aménagement et production agricole) ;
     la mise au point, l’introduction et la diffusion de variétés de manioc, d’itinéraires techniques, ainsi que l’établissement d’un réseau de multiplication du matériel végétal ;
     l’appui à la maîtrise des innovations techniques par les producteurs, conduisant à une augmentation substantielle des rendements du manioc et de l’igname, passant respectivement de 10 à 20 tonnes et de 9 à 18 tonnes par hectare ;
     la mise à la disposition des groupements de transformatrices d’outils d’innovations technologiques (équipements de transformation, formations à l’utilisation desdits équipements et la gestion des unités, ateliers de transformation, etc.), qui ont permis l’amélioration de la qualité et la diversification des produits dérivés du manioc ainsi que l’allègement de la pénibilité et du temps de travail des femmes ;
     la création et/ou le renforcement des groupements villageois de producteurs de manioc (GVPM), des groupements de transformatrices de manioc (GVTM), des associations inter villageoises de commercialisation (AIVC) et des organisations faîtières (unions communales et des associations départementales de producteurs et de transformateurs de manioc);
     la mise en place de bourses de gari et la facilitation de l’accès à l’information sur les marchés ;
     En ce qui concerne les infrastructures rurales, il a été réalisé 135 km de pistes de désenclavement, 104 ateliers de transformation, 37 hangars de commercialisation, 12 magasins de stockage, 3 ouvrages de franchissement, 135 km de pistes rurales réhabilités sur une prévision du document du cadre logique révisé, 26 forages de puits à grand diamètre toujours en cours de réalisation et une salle d’alphabétisation.

    - Par rapport aux buts et objectifs poursuivis par le PDRT, en attendant les conclusions de l’étude d’évaluation interne globale et finale des performances en cours au moment de l’élaboration de rapport d’achèvement, les résultats suivants peuvent être mentionnés:

     en ce qui concerne l’amélioration de la productivité du manioc : 731 ha ont été aménagés en boutures et 4 variétés de manioc et 3 variétés d’igname ont été mises au point ; 50% des producteurs appuyés par le PDRT utilisent dans leurs exploitations les paquets technologiques vulgarisés ;
     réduction du temps de travail de 40% au niveau des groupements villageois de transformatrices (GVT) de manioc équipés ; 8% des produits transformés, respectant les normes de qualité phytosanitaire de la DANA, sont réalisés par les GVT appuyés ; réduction des pertes des produits stockés de 10% et augmentation de 20% de la valorisation des sous-produits de transformation.
     concernant l’appui aux institutions de base, le projet a favorisé l’élaboration des plans de développement villageois des racines et tubercules (R&T) dans les 312 villages d’intervention, la formation de 655 formateurs endogènes, la réalisation des infrastructures rurales (ateliers de transformation, hangar de commercialisation, magasins de stockage, pistes rurales…), l’appui à la bonne gouvernance de 522 groupements villageois des producteurs et des transformateurs, la mise en place de 53 unions communales pour chaque type de profession (producteurs et transformatrices de manioc) et de 11 associations départementales de producteurs de boutures ; l’obtention de crédits pour 217 groupements auprès des institutions de micro-finance (177 millions de FCFA, dont 46 millions de FCFCA au titre de l’année 2008 en faveur de 45 groupements), la participation des femmes aux instances de décision des organisations professionnelles.

    - Au regard des résultats enregistrés et illustrés par des indicateurs ci-dessus énoncés, le PDRT a atteint les objectifs qui lui étaient assignés. Toutefois, des actions urgentes de consolidation et de pérennisation des activités du Programme mériteraient d’être menées, à travers notamment la prise en compte spécifiquement de la problématique de la sécurité alimentaire et de l’approche filière (manioc, igname, patate et pomme de terre…) dans le cadre de nouveaux projets/programmes en cours de formulation au niveau du Gouvernement.

    - Gestion du Programme : Le programme est placé sous la tutelle technique du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et jouit d’une autonomie administrative et financière. Il comprend : (i) un Comité d’Orientation et de Suivi (COS) et deux Comités Régionaux d’Orientation et de Suivi (COROS) qui constituent respectivement les organes de pilotage au niveau national et régional du programme ; (ii) une Unité de Gestion du Programme (UGP) (Parakou) et deux Antennes Régionales (Bohicon et Djougou) qui sont des organes techniques chargés de l’exécution du projet. Ces organes de coordination et de gestion mis en place, fonctionnent dans l’ensemble de manière satisfaisante.

    - Il a été noté que le plan de réduction du personnel a été respecté, comme recommandé par la dernière mission de supervision, dans la perspective de la fin de projet. L’effectif pris en charge par le financement BOAD/FIDA se résume à une équipe réduite à cinq personnes. L’antenne de Djougou a été fermée. Toutefois, pour assurer l’exécution de certaines tâches en cours, le projet a signé des conventions de prestations avec quelques ex-agents qui sont pris en charge par la contre partie béninoise. Il a été aussi relevé l’achèvement de la construction du siège national du Programme qui devrait abriter les autres projets (PADER et PSAIA).

    - l’UGP a :
     élaboré et mis en œuvre divers documents de stratégies de promotion des R&T dans les domaines de la production, de la transformation, de la commercialisation, de la facilitation de l’accès des groupes cibles au crédit, du genre, de l’environnement, du suivi évaluation et des procédures de gestion administrative et comptable.

     établi un partenariat dynamique avec les Institutions de promotion des R&T publiques et privées telles que :

    • l’IITA et la FAST/UAC pour la production des vitro plants de R&T ;
    • l’INRAB pour la production de boutures de pré base de R&T, l’élaboration et la mise en œuvre de protocoles de R-D sur les techniques de production et de transformation durables de R&T ;
    • la DAGRI pour la production et la mise en place de boutures de base et certifiées de manioc ;
    • la DICAF pour l’appui conseil au dispositif de terrain et groupes cibles du Programme et la pré vulgarisation/vulgarisation des résultats éprouvés des protocoles de R-D élaborés et mis en œuvre par l’INRAB ;
    • les CeRPA pour le suivi évaluation des activités et l’appui conseil au dispositif de terrain du Programme ;
    • la DPP/MAEP pour la mise en œuvre et la gestion d’un Système d’Information sur les Racines et Tubercules (SIRET) ;
    • l’ONASA pour la collecte des prix des R&T sur les principaux marchés des zones d’intervention du Programme ;
    • les ONG pour le recrutement et la gestion du personnel du dispositif de terrain dans leurs activités d’encadrement et d’appui-conseil aux groupes cibles du Programme.

     appuyé le renforcement des capacités d’intervention de certaines institutions étatiques dans le cadre de leurs activités de promotion des R&T telles que:

    • l’INRAB et la DAGRI qui ont bénéficié du Programme de 2 tracteurs plus des pièces de rechange pour la production de semences améliorées de R&T ;
    • la DPP/MAEP où le Programme a mis en place un Système d’Information sur les Racines et Tubercules (SIRET) fonctionnel;
    • la DPP/MAEP dans le cadre de l’élaboration d’une politique nationale de promotion des R&T.

    - Suivi Evaluation du Programme : Les principaux résultats obtenus en matière de suivi-évaluation se présentent comme suit :

     Au titre du suivi de l’exécution du Programme : i) la planification (annuelle et trimestrielle) des activités et des Prestataires de services de terrain (PCZ, SG-CAP et SG-CTC) du Programme ; ii) l’élaboration de 08 Programmes de Travail et Budgets Annuels dans les délais requis ; iii) le suivi évaluation des activités des groupes cibles et prestataires de service de terrain ; et iv) l’édition des différents rapports d’activités et des tableaux de bord (trimestriels et annuels). Globalement, 23 rapports d’activités trimestriels et de tableaux de bord de suivi des indicateurs sont élaborés sur une prévision de 24, soit un taux de réalisation de 87%.

     En matière d’évaluation de l’impact du programme : i) la réalisation des études des filières sur l’igname, le manioc et la patate douce dans le cadre de l’élaboration des stratégies de promotion de la filière des racines et tubercules ; ii) la réalisation de l’enquête permanente sur les rendements des activités de production, de transformation et de commercialisation des R&T au niveau des villages et des groupements de transformatrices appuyés par le PDRT ;

     Au titre des évaluations internes des résultats et des performances du Programme : i) l’évaluation interne du Programme réalisée en octobre 2004 ; ii) l’évaluation interne globale des résultats et performances du Programme réalisée en septembre 2006 dont la 2ème édition est actuellement en cours;

     En matière de communication et de capitalisation des résultats du PDRT, l’UGP a mis en place un système d’information et de communication sur les objectifs, résultats et impacts du Programme à travers :

    • l’édition et la diffusion de 10 000 numéros du journal ECHO du PDRT ;
    • la création du site Web « www.pdrtinfo » du PDRT et son arrimage sur le site du
    FIDAFRIQUE ;
    • la signature de 18 contrats de partenariat avec 18 radios locales des zones
    d’intervention du Programme pour la production et la diffusion d’émissions radios
    sur le PDRT ;
    • des émissions télévisuelles, le Programme a eu à réaliser et diffuser trois films
    documentaires sur les activités du PDRT et leurs impacts sur les groupes cibles. Le
    premier documentaire qui porte sur la situation de référence du Programme et les
    activités menées jusqu’en 2004. Par contre le deuxième et le troisième ont porté sur
    les résultats et les performances du Programme et leurs effets sur les bénéficiaires ;
    • la mise en place d’une base de données sur les R&T au niveau de la DPP/MAEP et
    d’une base de données pour le suivi des indicateurs de résultat et d’impact du PDRT
    au niveau de la CSE


    - Exécution financière : A la date du 30 septembre 2008 Les réalisations financières du Programme s’établissent à 9 984,419 M FCFA financées comme suit : i) le FIDA pour 7 076,389 M FCFA (70,87%) ; ii) la BOAD 2 375,961 M FCFA (23,8%) ; iii) le Gouvernement 495,772 M FCFA (4,97%) et ; iv) les bénéficiaires 36,297 M FCFA (0,36%).

    - Effets et impacts: Au nombre des effets impacts on peut citer : (i) L’organisation/structuration des acteurs du domaine des plantes à racines et tubercules depuis la base jusqu’au niveau et département en passant par les commune, (ii) la disponibilité d’une grande expertise locale en matière de développement des R&T à travers les ONG, les structures d’état, et les techniciens individuels, (iii) l’amélioration de la productivité des racines et tubercules, (iv) l’existence d’une chaîne de production et de distribution de matériel végétal performant de pré base, de base et certifié, (v) l’application par les producteurs des technologies vulgarisées, (vi) l’amélioration des revenus des producteurs grâce aux recettes tirées de la vente des récoltes améliorées et l’utilisation des bénéfices pour contribuer au fonctionnement des caisses des CVC, l’investissement à la scolarisation et au soins des enfants, (vii) la réduction de la pénibilité et du temps de travail de transformation des R&T ainsi que l’amélioration des conditions de travail des membres des GVT et AIVC, (viii) la diversification des produits dérivés de racines et tubercules, notamment le manioc, (ix) l’amélioration de la qualité des produits dérivés de racines et tubercules grâce aux diverses formations sur les normes de fabrication, (x) l’intérêt grandissant du nombre de producteurs hors cibles, à la culture des R&T au regard des nombreux acquis du programme du point de vue de l’amélioration des conditions de vie et de sécurité alimentaire au niveau des producteurs des zones d’intervention.

    - Durabilité : Les actions suivantes ont été menées par le programme afin de garantir la durabilité de ces activités et de ces résultats (i) l’organisation au niveau village, communal et départemental des acteurs dans le domaine des plantes à racines et tubercules avec la mise en place d’un dispositif organisationnel des bénéficiaires, (ii) la mise en place d’un réseau de formateurs endogènes (FE, MAE) et à la prise en charge progressive de la rémunération financière de ces formateurs par les bénéficiaires à travers les CVC, (iii) le développement de partenariat avec les structures techniques de l’Etat qui ont été impliquées dès le démarrage du programme et sont parties prenantes dans l’exécution des activités, chacune dans son domaine de compétence

    - Leçons tirées/Recommandations: L’expérience du PDRT a montré que : (i) l’implication des groupes cibles et des structures pérennes de l’Etat depuis la conception jusqu’au suivi évaluation des activités d’un projet de développement en passant par l’exécution constitue un gage de capitalisation, de durabilité et de pérennisation des acquis de ce projet de développement, (ii) L’implication effective des populations dans le contrôle, le suivi des travaux de réalisation des infrastructures socio économiques de promotion des R&T et leur formation dans la connaissance des normes techniques d’entretien et de gestion desdites infrastructures sont des signes de durabilité dans l’utilisation et la rentabilité des ouvrages réalisés, (iii) La lenteur dans les procédures de décaissements au niveau de l’Etat engendre des retards dans l’exécution des activités sur le terrain. Ce qui affecte le dynamisme des villageois, des opérateurs et entame la crédibilité du projet, (iv) l’organisation de séances d’auto évaluations par la communauté villageoise des résultats de la campagne agricole organisées au niveau des Parcelles de Démonstration et au cours des Assemblées Villageoises favorisent l’adoption en toute liberté par les paysans et les transformatrices des variétés et les technologies de production et de transformation durable des R&T qu’ils préfèrent en se basant sur leurs propres critères (le goût, le rendement, etc.), (v) le renforcement des synergies entre le projet et l’Etat améliore l’efficacité dans le décaissements des fonds nécessaires pour la réalisation des activités, (vi) Un meilleur suivi et appui conseil des bailleurs de fonds et de l’Institution Coopérante contribuent fortement pour des performances éclatantes au niveau d’un Programme de développement, (vii) l’organisation parfaite de la filière des R&T ou d’au moins une spéculation de ces R&T prend assez de temps dans sa réalisation vu la multitude et des intérêts diparâtres des acteurs qui la compose, qu’un Programme de 5 ou 7 ans ne peut couvrir
  • Résumé en anglais
  • Summary

    - The RTEP was formulated in March 2000 and made effective in January 2001. He is co-financed by IFAD, BOAD, Benin and beneficiaries and has had the Cooperating Institution BOAD.

    - The RTEP is to organize and promote a sustainable manner the activities of production, processing and marketing of root and tuber crops for the benefit of poor rural households in the agro-ecological zones support this speculation. This general objective is divided into the following specific objectives: i) make a lasting contribution to increased income and improved living conditions for 506,580 households, ii) improve, in a sustainable manner the productivity of the culture of roots and tubers, processing and quality products; iii) encourage the emergence and functioning of an institutional framework for sustainable development small sub-sector of roots and tubers, and iv) promote rural infrastructure, including rehabilitation and treatment of critical points of 260 km of rural roads for better access to areas with a low level of service.

    - The activities are divided into three PDRT (03) operational components interdependent and a transverse component, namely: i) Support for improving the productivity of roots and tubers, ii) Support for the processing and marketing primary iii) Support for basic institutions, and iv) management program.

    - The target group consists of all rural villages selected, approximately 330 000 farming households in 506,000 households in the area covered by the program. Women and young people are being given priority in terms of targeting support to improve their lives and work.

    - The program cost is estimated in July 2000 to 11 601 million FCFA HT (12 931 million FCFA). He is co-financed by IFAD to the tune of 9.75 million SDR (about 8896 million FCFA), BOAD for 2500 million FCFA, the beneficiaries for about 43 million FCFA and the Government of Benin for 1492 million FCFA (taxes and duties customs essentially).

    - BOAD has been identified as Cooperating Institution of IFAD, responsible for the administration of the IFAD loan and regular supervision of the Program

    - The national headquarters of the initial program in Cotonou on the subject of transfer to Parakou and that of the regional branch of the North initially was transferred to Parakou Djougou.

    - The project has seen the resignation of six (6) agents (the Finance Officer, the Monitoring and Evaluation Officer and Executive Secretary of the program) in March 2002, the Rural Roads Component Manager in July 2002, the specialist in crop production the Regional Office in July 2004 and the Assistant Financial Officer in September 2005 and resigned the posts of officers have been filled. In 2007, the National Coordinator of the program has suspended his contract following his election to the National Assembly. He was replaced by the Head of Base Support Institutions in November 2007.

    - According to the IFAD loan agreement signed June 20, 2000 and entered into force July 23, 2001, activities funded by donor end on 30 September 2008 and the closing of the loan is 31 March 2009. The IFAD loan was the subject of two (02) amendments involving the transfer of the seat of PDRT in Parakou and the regional branch of the North Djougou the one hand, and the reallocation of resources after the Mid-term to enable the continued implementation of the Programme in terms of the exceedance situation of certain categories of expenditure, on the other.

    - Concerning the BOAD loan agreement, signed October 23, 2000 and entered into force September 11, 2001, the deadline for the mobilization of the loan initially set for September 10, 2006, is subject to two extensions, one on 30 September 2008 and the other March 31, 2009. Furthermore, it has been the subject of an amendment after the mid-term review on the funding rate changes from 78% to 48% and 22% to 52% for IFAD and the BOAD.
    - The Programme Management Unit was installed January 15, 2001 and began work on:
     minimum purchase of equipment,
     training team to understand the pre-assessment report, the use of COSTAB, procedures for disbursement of IFAD loan and the role of the Cooperating Institution (BOAD)
     organizing the inception workshop on 18 and 19 January 2001
     the establishment of the Steering Committee and Monitoring Committee (SOC), established by Ministerial Decree No. 25/MDR/DCAB/SGM/DPP/DA/CP January 9, 2001
     organizing the execution of the baseline survey by ex CARDER

    - The program has had its mid-term review of 15 to 31 October 2006 during which he was made the observation that:
     overall PDRT recorded a significant delay in the start of its activities partly due to the delay in acquiring the logistical (June 2003) and the establishment of the field device (recruitment consultants land and production and technology advisors and marketing in June 2003)
     one of the major constraints to which the PDRT faced significant is the reduction of resources IFAD loan due to currency depreciation following the depreciation of the USD and to higher investment costs associated with various price increases petroleum products, the cumbersome procedure for the award of memoranda of understanding with certain public partner institutions
     this was a subject the RTEP, loss of all cash disbursements made by IFAD an amount equivalent to CFAF 884.2 million. Which was forced to continue the planned activities and expected outcomes
     to address the RTEP should: (i) make an application to IFAD and BOAD to a reallocation of resources from the IFAD loan and the revision of the key funding (52% and 48% by BOAD from IFAD) (ii) to revise the logical framework of the program to reflect developments since the start, (iii) develop a plan of priority actions that secures the RTEP, allows it to be completed on schedule by the loan account and consolidate the gains and ensure sustainability of investments. The funding of the plan will be provided by the resources available on IFAD and BOAD loans (945 million CFA francs) and the national party against which must mobilize additional resources (700 million FCFA)

    - The solutions during the review mission midterm PDRT out of this crisis that threatened the continuation of its activities, fortunately have received a favorable response from donors, the Government of Benin and PDRT. As follows:
     late 2006, a RTEP: (i) developed with the support of donors (BOAD and IFAD), the priority action plan covering the years 2007 and 2008, (ii) conducting a review of its framework logic in a studio executive of the PMU, which occurred November 18, 2006.
     In 2007 there were: (i) the reallocation of resources from the IFAD loan to enable the continued implementation of the Programme in terms of the exceedance situation of certain categories of expenses (ii) changes in funding rates from 78% to 48% and 22% to 52% for IFAD and BOAD and (iii) provision of funding from the National Budget of $ 750 million under the CFA Program Public investment in 2008 to allow the RTEP to address the gap found in the review. and to accomplish his plan of priority actions according to the scenario in the mid-term review of October 2006.

    - The process of completion: The process of completing the program, was conducted according to the steps and deadlines outlined in the guidelines of IFAD in June 2006. In August 2008, SSC has received support from a consultant firm's "EAR Development" to develop the project completion report to be submitted to the consultant PDRT IFAD support to the PMU for the finalization of the report of completion of the program.
    In December the PMU actually received support from IFAD consultant. During this mission of support, the latter had a meeting with the Coordinator of PDRT, a working session to UNDP and a working meeting with the DPP / MAEP, the SG / APR and also with the Resident Mission of BOAD.
    Then the consultant also had a working session with leaders of the cell component and Monitoring and Evaluation as well as their assistants. The objective of this session was for the consultant to do with them a description of the process of preparing the completion report and read the documents prepared by them as part of the report.
    At the end of the mission and after a two-week visit on the ground for talks with the beneficiaries of the project area PDRT, the mission presented the results of the project the project partners during a meeting held on Tuesday, December 16, 2008 in Cotonou INFOSEC (list of participants attached).

    - Despite the delay in the start and the constraints of the mid-term SPEED overcome, the Program in terms of physical implementation, led a number of actions towards its target groups and the largest of which can be summarized as follows:
     Development of a dynamic partnership with the state structures, including the providers of area, the Regional Centers of Promotion Agricole (CERP) and the Department of Promotion and Rural Legislation (DPLR), and private organizations ( service areas responsible for the management structures of design consultants and agricultural production);
     the development, introduction and dissemination of cassava varieties, routing techniques, and the establishment of a network of multiplication of plant material;
     Support for the control of technical innovations by farmers, leading to a substantial increase in yields of cassava and yam, respectively from 10 to 20 tons and 9 to 18 tonnes per hectare;
     available to the groups of transformative technological tools (processing equipment, training in the use of such equipment and management units, processing plants, etc..), Which helped improve quality and diversification of cassava products as well as relief and hardship of working women;
     the creation and / or strengthening of village groups of cassava farmers (GVPM), groups of cassava processing (GVTM), inter village associations marketing (AIVC) and umbrella organizations (municipal unions and associations of county producers and processors of cassava);
     the establishment of scholarships gari and facilitating access to market information;
     For rural infrastructure, it was done 135 km of access roads, 104 processing plants, 37 warehouses of marketing, 12 stores, three crossings, 135 km of rural roads rehabilitated on a forecast of Logical Framework document revised 26 drilling large diameter wells still in progress and a room of literacy.

    - Compared with the aims and objectives of the RTEP, pending the outcome of the study of internal assessment and final overall performance during the time of preparation of completion report, the following results can be mentioned:

     regarding improving the productivity of cassava: 731 ha have been converted into four cuttings and three varieties of cassava and yam varieties have been developed, 50% of producers supported PDRT use in their operations popularized the technology packages;
     reduction of working time by 40% at the village groups of processors (GVT) equipped cassava, 8% of the processed products, meeting quality standards for phytosanitary DANA, are made by GVT supported, reducing losses of stored products of 10% and 20% increase in the use of by-products processing.
     Support for basic institutions, the project has promoted the development of village development plans of roots and tubers (R & T) in 312 villages of intervention, training of 655 local trainers, development of rural infrastructure ( processing plants, warehouse marketing, storage areas, rural roads ...), support for good governance of 522 village groups of producers and processors, setting up of 53 municipal unions for each type of industry (producers and cassava processing) and 11 departmental associations of producers of cuttings for credit for 217 groups with micro-finance institutions (177 million CFA francs, 46 million FCFCA under the year 2008 for 45 groups), women's participation in decision-making professional organizations.

    - In view of the results recorded and illustrated by indicators set out above, the RTEP has achieved the objectives assigned to it. However, urgent action to consolidate and sustain the activities of the program should be conducted, particularly through the inclusion of specific issues of food security and the approach channel (cassava, yam, sweet potato and potato earth ...) as part of new projects / programs being formulated at the governmental level.

    - Program Management: The program is under the technical supervision of the Ministry of Agriculture, Livestock and Fisheries and enjoys administrative and financial autonomy. It includes: (i) a Steering Committee and Monitoring Committee (SOC) and two Regional Committees Guidance and Monitoring (COROS) which are respectively the steering bodies at national and regional program, (ii) a unit Programme Management Unit (PMU) (Parakou) and two regional offices (and Bohicon Djougou) who are technical bodies responsible for implementing the project. These coordinating bodies and management set up, operate in all satisfactorily.

    - It was noted that the staff reduction plan has been met, as recommended by the last supervision mission, in view of the end of the project. The number supported by funding BOAD / IFAD comes down to a team reduced to five. The antenna Djougou was closed. However, to ensure the execution of certain tasks in progress, the project has signed service agreements with a few ex-agents who are paid by the party against Benin. It was also noted the completion of the construction of the national headquarters of the program which should house the other projects (PADER and AHFS).

    - The PMU:
     developed and implemented various documents strategies for promoting R & T in the areas of production, processing, marketing, facilitation of access to credit target group, gender, environment, monitoring and evaluation procedures for administrative and accounting management.

     established a dynamic partnership with the institutions for the promotion of R & T public and private, such as:

    • IITA and FAST / UAC for the production of vitro plants of R & T;
    • INRAB cuttings to produce pre basic R & T, development and implementation of protocols for research and development of production technologies and sustainable transformation of R & T;
    • DAGRI for the production and development of basic and certified cuttings of cassava;
    • support for the DICAF advice field device and target groups of the program and pre extension / extension of the proven results of R & D protocols developed and implemented by INRAB;
    • the CeRPA for monitoring and evaluation of advisory support to the field device program;
    • DPP / MAEP for the implementation and management of an information system on the Roots and Tubers (SIRET);
    • ONASA to collect the price of R & T in major markets in the intervention areas of the program;
    • NGOs for recruitment and personnel management of field device in their mentoring and advisory support to target groups of the program.

     supported capacity building intervention of some state institutions as part of their promotional activities such as R & T:

    • INRAB DAGRI and who benefited from the program over two tractor spare parts for the production of improved seeds of R & T;
    • DPP / MAEP where the program has developed a information system of roots and tubers (SIRET) functional;
    • DPP / MAEP through the development of a national policy to promote R & T.

    - Monitoring and Evaluation Programme: The main results obtained in terms of monitoring and evaluation are as follows:

     To follow up the implementation of the Programme: i) planning (annual and quarterly) activities and service providers in the field (PCZ, SG and SG-CAP-CTC) Program, ii) the development of 08 work programs and budgets on time, iii) monitoring and evaluation activities of the target groups and service providers in the field, and iv) the publication of individual activity reports and dashboards (quarterly and annual ). Overall, 23 quarterly activity reports and dashboards for monitoring indicators are developed on a forecast of 24, a completion rate of 87%.

     When it comes to assessing the impact of the program: i) the studies of longlines on yam, cassava and sweet potatoes in the development of strategies to promote the sector of roots and tubers ii) the completion of the ongoing survey yields the production, processing and marketing of R & T at the village level groups and supported by Transformative PDRT;

     Under internal evaluations of the results and performance of the Programme: i) internal evaluation program conducted in October 2004, ii) the internal assessment results and overall performance of the program conducted in September 2006 with a second edition is currently in progress;

     In terms of communication and capitalization of the results of RTEP, the PMU has established a system of information and communication on the objectives, outcomes and impacts of the program through:

    • publishing and distribution of 10,000 issues of the journal ECHO PDRT;
    • Creation of the website "www.pdrtinfo" PDRT and securing the site of
    FIDAFRIQUE;
    • the signing of 18 contracts in partnership with 18 local radio areas
    Intervention Program for the production and broadcasting of radio
    the PDRT;
    • TV programs, the program had to make and distribute three films
    documentary on the activities of PDRT and their impact on target groups. The
    first documentary that focuses on the baseline and program
    activities until 2004. As against the second and the third focused on
    results and performance of programs and their impact on beneficiaries;
    • the establishment of a database on R & T at the DPP / MAEP and
    a database for tracking outcome indicators and impact of the RTEP
    at the SSC


    - Financial implementation: As of September 30, 2008 The financial performance of the program amounted to 9 million FCFA 984.419 financed as follows: i) IFAD 7 076.389 million FCFA (70.87%), ii) 2 375.961 BOAD million FCFA (23.8%), iii) Government 495.772 million FCFA (4.97%) and iv) the beneficiaries 36.297 million FCFA (0.36%).

    - Effects and impacts: Some of the effects of impacts include: (i) The organization / structuring of actors in the field of roots and tubers from the base to the department level and through the joint, (ii) the availability of local expertise in the development of R & T through NGOs, state structures, and technical individual, (iii) improving the productivity of roots and tubers, (iv) the existence a chain of production and distribution of plant material pre-performance basis, basic and certified (v) the application by producers of extended technologies, (vi) improving producer income through revenues sale of crops and use of improved profits to help fund the operation of HVAC, investment in education and child care, (vii) reducing the difficulty of working and processing and R & T that improved working conditions for members of GVT and AIVC, (viii) the diversification of products derived from roots and tubers, including cassava, (ix) improving the quality of products derived from roots and tubers through various training on standards of manufacture, (x) the growing interest of many producers out targets for growing R & T in terms of the many achievements of the program in terms of improved living conditions and food security at the producer level of intervention areas.

    - Sustainability: The following actions were undertaken by the program to ensure the sustainability of these activities and these results (i) the organization at village, commune and district actors in the field of roots and tubers with establishment of an organizational beneficiaries, (ii) the establishment of a network of local trainers (FE, MAE) and the progressive takeover of financial remuneration of trainers by the beneficiaries through the CVC, (iii) the development of partnership with the technical structures of the state who have been involved from the start of the program and are involved in the implementation of activities in their respective areas of expertise

    - Lessons Learned / Recommendations: The experience of PDRT showed that: (i) the involvement of target groups and permanent structures of the state from design to monitoring and evaluation activities of a development project from by the execution is a guarantee of funding, durability and sustainability of the achievements of this development project, (ii) The effective involvement of people in control, monitoring the work to implement socio-economic infrastructure to promote R & T and training in the knowledge of the technical standards of maintenance and management of those facilities are signs of sustainability in the use and cost of building work, (iii) The slow disbursement procedures at the state level creates delays in the implementation of activities in the field. What affects the strength of the villagers, operators and undermine the credibility of the project, (iv) the organization of sessions of self-assessments by the village community of the results of the crop held at the demonstration plots and in the village assemblies promote the adoption freely by farmers and processors of varieties and production technologies and sustainable transformation of R & T they prefer based on their own criteria (taste, yield, etc..) (v) strengthening synergies between the project and the state improves the efficiency in the disbursement of funds necessary to carry out the activities, (vi) Improved monitoring and advisory support from donors and the cooperating institution contributing strongly for performance brilliant in a development program, (vii) the perfect organization of the sector of R & T or at least speculation of R & T takes enough time in its achievement given the multitude and interests diparâtres actors who composes, a program of 5 or 7 years can not cover